15 juin 2017

A NOUS L'ISLANDE

Débarquement au fond du fjord de Seydisfjördur à 8h30 – heure GMT d’ici – 12 ° - bruine.
Finalement, ces 2 jours et 2 nuits de « croisière » que nous appréhendions nous ont paru plutôt agréables.

Première vision islandaise

1ère halte : le garage pour un problème de fuite d’huile sur le 4X4 de Patrick et Christiane
2ème halte : le distributeur pour le change. Un euro égale 125 couronnes, bonjour le calcul mental.
3ème halte : le ravitaillement car nous avons vidé le frigo pour respecter les consignes douanières (mais personne n’est venu vérifier)
4ème halte : re-garage où on laisse les Boucherie qui se délesteront de 150 € !

En route pour Egillstadir à 30 km à l’ouest.
Pause à la cascade de Gufufoss. Dans ce pays c’est une cascade miniature, mais pour nous elle est déjà de bonne taille et surtout très impétueuse... c’est la fonte des neiges. Vers le col qui nous mène à 570 m, toutes les pentes sont parsemées de plaques de neige et tous les lacs alentour charrient encore des blocs de glace. Ambiance :
Première cascade

On se retrouve à la station service qui nous permet de laisser notre bouteille de gaz en consigne. Nous en achetons une de 11 kg à la norme islandaise qu’on pourra remplacer sans problème par la suite. A la fin du voyage,  nous retrouverons notre bombonne de 13 kg.

Voilà, nous sommes prêts à prendre la route.
Direction, sous la pluie, vers le lac de Lagarfljot. Route secondaire asphaltée puis plutôt gravillonnée et terreuse. On comprend pourquoi la station service de tout à l’heure met à disposition de ses clients des tuyaux d’arrosage et des balais brosses...
Pour limiter l’érosion, les islandais font fleurir sur les talus et bas-côtés des routes des milliers de lumineux lupins bleus. Splendide.



Premier bivouac au bord du lac cerné de pentes herbues, dans la brume. A côté, un petit torrent dont la chanson nous bercera cette nuit.

Après un apéro bière pour fêter l’anniversaire de Christiane, soirée tranquille et fraîche à l’intérieur pour prendre nos marques et  pour réaliser combien nous sommes au bout du monde, si près du cercle arctique…  il fait 7° dehors.