Un ravissement de se réveiller, d’ouvrir ses
« volets » et de contempler une nature aussi déserte.
Vous le savez sans doute, à cette période de
l’année, en Islande, le soleil a décidé de ne pas se coucher. C’est curieux de
se mettre au lit même tard quand le soleil est encore haut sur l’horizon. Même
s’il fait jour, ça s’appelle toujours la nuit, vraiment curieux !!
Du coup, c’est un confort supplémentaire. Les
panneaux photovoltaïques du camping car sont toujours alimentés.
Ça pose question pour les animaux et leur rythme
biologique ?
Ça pose question aussi pour le travail de nuit.
S’il se fait en plein jour, comment que c’est-y-qu’il est rémunéré ?
A partir de notre bivouac, la route est réservée aux 4X4. Pour nous
ce sera donc demi-tour, avec le même spectacle tout le long de la route
jusqu’au lac de Lagarfljot. Toujours pas
de rennes en vue, on se régale quand même avec les jolies familles de moutons de la veille.
De retour à Egillstadir, nous assistons à des
festivités données pour la Fête nationale. C’est l’anniversaire de
l’indépendance qui date du 17 juin 1944. Petite ville, petit rassemblement. Un
podium, quelques musiciens, quelques femmes et enfants en costumes
traditionnels. Beaucoup d’enfants qui se régalent dans les structures
gonflables et aux ateliers maquillage. Quelques drapeaux. Bof bof… nous ne
sommes sans doute pas au bon moment.
Nous reprenons notre route vers le sud, en contournant la presqu’ile de Faskrudsfjordur. Ah, vous aussi vous avez du mal avec les noms d’ici ?
Encore une halte de rêve. Voyez vous-mêmes.
A suivre…
Magnifiques eiders à duvet |
Bivouac |