18 juin 2017

UN BOUT DE FRANCE ...

Première halte à Faskrudsfjordur, où nous découvrons le cimetière de l’Hôpital français datant de l’époque des pêcheurs d’Islande.



Les marins profitaient des soins du médecin sur place et malheureusement parfois du cimetière. 50 tombes surplombent les eaux du fjord à jamais. Au total, pendant un siècle de pêche, 450 goëlettes se sont échouées sur les côtes islandaises. Un petit musée retrace la vie de ces marins partis des ports de Bretagne, de Normandie ou du Nord jusqu’en 1930. Visites particulièrement émouvantes.






Hôpital entièrement rénové à l'identique

La route bordée de sommets enneigés contourne de multiples fjords impressionnants par leurs dimensions. Elle nous mène à Stodvardjordur qui recèle un musée à ciel ouvert. Une femme du village, nommée Petra, a pendant toute sa vie, collectionné les pierres qu’elle allait chercher chaque jour dans les montagnes environnantes. Une collection époustouflante en quantité, en diversité et en couleurs, mise en scène admirablement dans un jardin un peu kitch. Elle ferait pâlir plus d’un géologue !
(Tellement « émotionnée », en visionnant mes photos, j’ai perdu la plupart de mes clichés de ce moment de pure beauté… bouh)





Autre curiosité originale au port de pêche de Djupivogur où un artiste a représenté sous la forme d’œufs en pierre polie, les 34 espèces d’oiseaux locales.


La côte est une succession de coulées de lave se jetant dans la mer. Splendides contrastes bien mis en valeur par le soleil qui nous gâte depuis 2 jours 1/2.
On est pas bien là ??