30 juin 2017

FALAISES ET LAGOON

Ici, pas de problème pour recharger nos camping-cars en eau et faire les évacuations eaux grises, eaux noires. Partout des installations avec eau à volonté dans des aires dédiées. Et puis, pratiquement dans toutes les stations service, à disposition, des balais et tuyaux d’eau pour la propreté des véhicules. Ce qui ne gâche rien, c’est entièrement gratis !
Alors, ce matin, c’est la totale.

On commence la journée un peu tard par les falaises de Krysuvikurberg où nichent des familles de mouettes et goélands. Les volatiles alignés sur les corniches forment des guirlandes blanches sur le basalte noir. Lieu sauvage et vivifiant.





l'homme qui parlait à l'oreille... d"un mouton islandais !

C’est reparti, plein ouest, par des routes encadrées, encore et toujours, par des champs de lave. Ceux-ci, toujours recouverts de mousse, sont hérissés de rochers acérés qui semblent tombés de la veille. Réellement très curieux.
A Grindavik, grand port de la côte sud, nous visitons le musée dédié à la pêche à la morue. Toujours très explicite sur la dureté des conditions de travail. Tout en anglais, un peu hard pour nous. Il y a là aussi, une expo sur les volcans et la faille qui passe par ici. Enfin, un artiste local expose ses statues de femmes sculptées sur troncs de bois. Vraiment rigolotes.





Et puis, le clou de la journée : The Blue Lagoon !
Pas surpris de l’énorme affluence touristique. Ici, c’est aussi incontournable que la Tour Eiffel. Des bassins d’eau laiteuse au cœur d’un plateau de lave noire. 70% d’eau de mer, 30 % d’eau douce ; le tout à 38°. Silice, calcaire et algues bleu-vert lui donnent cette couleur lagon. C’est éblouissant et paradisiaque.
Tout le monde dit que c’est magique d’y faire trempette. Mais tout le monde dit que c’est particulièrement onéreux. Christiane n’en croit pas son porte-monnaie quand elle se renseigne à l’accueil : entrée basique 8000 couronnes, ce qui fait la modique somme de 72 € par personne. A ce prix là, le savon pour la douche préalable est offert !
A l’unanimité, nous attendrons les bassins que nous trouverons plus tard dans le nord, en pleine nature.





Un bivouac dans les champs de lave, attaqués par un couple de huitriers-pies qui veillent précieusement sur leur progéniture. Nous nous ferons très très discrets pour éviter le dérangement.


2 commentaires:

manuelbid a dit…

Gros bisous les voyageurs , beau paysage évidemment

...quoi ? a dit…

..."ils" tondent pas qu'les moutons - là-bas - "ils" s'essayent aussi sur les touristes !!!