Ici, pas de problème pour recharger nos camping-cars en eau
et faire les évacuations eaux grises, eaux noires. Partout des installations
avec eau à volonté dans des aires dédiées. Et puis, pratiquement dans toutes
les stations service, à disposition, des balais et tuyaux d’eau pour la
propreté des véhicules. Ce qui ne gâche rien, c’est entièrement gratis !
Alors, ce matin, c’est la totale.
On commence la journée un peu tard par les falaises
de Krysuvikurberg où nichent des familles de mouettes et goélands. Les
volatiles alignés sur les corniches forment des guirlandes blanches sur le
basalte noir. Lieu sauvage et vivifiant.
C’est reparti, plein ouest, par des routes
encadrées, encore et toujours, par des champs de lave. Ceux-ci, toujours
recouverts de mousse, sont hérissés de rochers acérés qui semblent tombés de la
veille. Réellement très curieux.
A Grindavik, grand port de la côte sud, nous
visitons le musée dédié à la pêche à la morue. Toujours très explicite sur la
dureté des conditions de travail. Tout en anglais, un peu hard pour nous. Il y
a là aussi, une expo sur les volcans et la faille qui passe par ici. Enfin, un
artiste local expose ses statues de femmes sculptées sur troncs de bois.
Vraiment rigolotes.
Et puis, le clou de la journée : The Blue Lagoon !
Pas surpris de l’énorme affluence touristique. Ici,
c’est aussi incontournable que la Tour Eiffel. Des bassins d’eau laiteuse au
cœur d’un plateau de lave noire. 70% d’eau de mer, 30 % d’eau douce ; le tout à
38°. Silice, calcaire et algues bleu-vert lui donnent cette couleur lagon.
C’est éblouissant et paradisiaque.
Tout le monde dit que c’est magique d’y faire
trempette. Mais tout le monde dit que c’est particulièrement onéreux.
Christiane n’en croit pas son porte-monnaie quand elle se renseigne à
l’accueil : entrée basique 8000 couronnes, ce qui fait la modique somme de
72 € par personne. A ce prix là, le savon pour la douche préalable est
offert !
A l’unanimité, nous attendrons les bassins que nous
trouverons plus tard dans le nord, en pleine nature.
Un bivouac dans les champs de lave, attaqués par un
couple de huitriers-pies qui veillent précieusement sur leur progéniture. Nous
nous ferons très très discrets pour éviter le dérangement.
2 commentaires:
Gros bisous les voyageurs , beau paysage évidemment
..."ils" tondent pas qu'les moutons - là-bas - "ils" s'essayent aussi sur les touristes !!!
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