Idéal un bivouac en bord de torrent pour faire la
lessive … avec des gants !! Un plaisir dans un tel environnement.
C’est parti pour les fjords de l’Ouest, réputés
isolés. Rapidement, la route se transforme en piste, pas trop mal quand même.
L’occasion de vous parler des routes islandaises.
L’occasion de vous parler des routes islandaises.
Il y a LA n°1 : elle fait le tour complet de
l’Islande, à distance de la côte, sauf dans le sud. Sa longueur est d’environ
1300 km.
Et puis, il y a les routes secondaires, dont les n°
sont à 2 chiffres. Correctes. Dans certaines régions moins fréquentées, elles
deviennent pistes.
Et encore, les moins que secondaires avec des n° à
3 chiffres. Elles peuvent être normales ou à l’état de pistes, mais toujours
avec toute la signalétique d’une route standard.
Et enfin, les secondaires à 3 chiffres précédés par
la lettre F . Celles-là ne sont pas pour nous ; elles comportent des
gués franchissables uniquement avec des super 4X4 et bien sûr pas ouvertes
toute l’année en raison de l’enneigement et ensuite pendant la fonte des
neiges.
Pas de difficultés donc avec de bonnes cartes et
surtout pas moyen de se perdre. La signalisation est légère, sobre mais
impeccable. On retrouve la même rigueur dans les sentiers bien aménagés.
Soleil sur les plateaux qui culminent à moins de
500 m, mais sans aucune végétation c’est vraiment imposant, voir écrasant, là
tout près.
Quelques descentes vertigineuses plus loin, nous
abordons la plus belle plage du pays, celle de Raudisandur. Une étendue d’un
blond un peu rose, caressée par une mer au bleu lumineux. C’est paradisiaque. Promenade
et bain de pieds !
Surprenant panneau !!! |
Je vous ai dit ... bain de pieds ! |
Re-pistes sur 50 km pour atterrir aux falaises de Latrabjarg.
La pointe la plus occidentale de l’Europe (à part les Açores). Tout est
gigantesque. Des falaises qui s’étirent sur 14 km. Elles font 40 à 400m de haut
et recèlent un véritable trésor : des milliers de volatiles qui nichent
dans les cavités, à la verticale, au-dessus d’une mer d’un bleu profond.
Expédition : appareil photo, patience,
silence, émerveillement … nous passons en mode contemplatif … après ça les mots
n’ont plus de sens. Regardez, vous êtes avec nous.
Une virée merveilleusement exceptionnelle.
Nous sommes complètement sous le charme de ce lieu.
Nous y resterons, quelques centaines de mètres plus
loin sur un placis herbeux pour y passer la nuit, avec nos rêves de macareux,
pingouins, guillemots …
2 commentaires:
Magnifiques photos ! Merci de nous faire partager votre périple et de nous emmener dans vos pérégrinations ... Les paysages sont splendides ! Continuez à nous faire rêver , même si on ne laisse pas souvent de commentaires on est là et on admire ce beau voyage ! On vous envoie de gros bisous et du soleil de chez nous ... A bientôt. Sonia
C'est extra-ordinaire de pouvoir approcher d'aussi près ces jolis zoziaux...parole de volatile !!!
Enregistrer un commentaire