7 juil. 2017

BOUT DE MONDE

Idéal un bivouac en bord de torrent pour faire la lessive … avec des gants !! Un plaisir dans un tel environnement.

C’est parti pour les fjords de l’Ouest, réputés isolés. Rapidement, la route se transforme en piste, pas trop mal quand même.
L’occasion de vous parler des routes islandaises.
Il y a LA n°1 : elle fait le tour complet de l’Islande, à distance de la côte, sauf dans le sud. Sa longueur est d’environ 1300 km.
Et puis, il y a les routes secondaires, dont les n° sont à 2 chiffres. Correctes. Dans certaines régions moins fréquentées, elles deviennent pistes.
Et encore, les moins que secondaires avec des n° à 3 chiffres. Elles peuvent être normales ou à l’état de pistes, mais toujours avec toute la signalétique d’une route standard.
Et enfin, les secondaires à 3 chiffres précédés par la lettre F . Celles-là ne sont pas pour nous ; elles comportent des gués franchissables uniquement avec des super 4X4 et bien sûr pas ouvertes toute l’année en raison de l’enneigement et ensuite pendant la fonte des neiges.
Pas de difficultés donc avec de bonnes cartes et surtout pas moyen de se perdre. La signalisation est légère, sobre mais impeccable. On retrouve la même rigueur dans les sentiers bien aménagés.



Soleil sur les plateaux qui culminent à moins de 500 m, mais sans aucune végétation c’est vraiment imposant, voir écrasant, là tout près.
Quelques descentes vertigineuses plus loin, nous abordons la plus belle plage du pays, celle de Raudisandur. Une étendue d’un blond un peu rose, caressée par une mer au bleu lumineux. C’est paradisiaque. Promenade et bain de pieds !

Surprenant panneau !!!




Je vous ai dit ... bain de pieds !






Re-pistes sur 50 km pour atterrir aux falaises de Latrabjarg. La pointe la plus occidentale de l’Europe (à part les Açores). Tout est gigantesque. Des falaises qui s’étirent sur 14 km. Elles font 40 à 400m de haut et recèlent un véritable trésor : des milliers de volatiles qui nichent dans les cavités, à la verticale, au-dessus d’une mer d’un bleu profond.


Expédition : appareil photo, patience, silence, émerveillement … nous passons en mode contemplatif … après ça les mots n’ont plus de sens. Regardez, vous êtes avec nous.















Une virée merveilleusement exceptionnelle.
Nous sommes complètement sous le charme de ce lieu.
Nous y resterons, quelques centaines de mètres plus loin sur un placis herbeux pour y passer la nuit, avec nos rêves de macareux, pingouins, guillemots …


2 commentaires:

Vivre à Plessé a dit…

Magnifiques photos ! Merci de nous faire partager votre périple et de nous emmener dans vos pérégrinations ... Les paysages sont splendides ! Continuez à nous faire rêver , même si on ne laisse pas souvent de commentaires on est là et on admire ce beau voyage ! On vous envoie de gros bisous et du soleil de chez nous ... A bientôt. Sonia

...quoi ? a dit…

C'est extra-ordinaire de pouvoir approcher d'aussi près ces jolis zoziaux...parole de volatile !!!