Incroyable. 7h30. Hier c’était glacial, ce matin
17,5° à l’intérieur. 13 dehors. Plein soleil. On sort en manches courtes (pas
longtemps). Oui, oui, j’en entends qui se marrent : c’est ça la canicule
islandaise !
Encore une piste vers l’est qui offre des vues sur
des plateaux constellés de petits lacs. Nous y admirons les multiples nuances
des mousses qui tapissent ce sol aride. Tiens un vert scintillant. Pause. Des
perles de rosée sont comme brodées sur un tapis moelleux de mousse épaisse et
vaporeuse. Encore la magie de la nature.
Pas âme qui vive dans ce décor austère, à part quelques oiseaux qui
sont loin d’être farouches.
Tiens, au loin un glacier |
Terre, nuage, fjord, montagne, re-nuages, ciel voilé... c'est doux |
Holmavik est un charmant port, comme tous les
bourgs, particulièrement calme et reposant. Nous y trouverons une halte Wifi à
l’office de tourisme-café-resto-marchand de souvenirs ; et quelques kilomètres
plus loin, une aire avec séchoirs à poissons face au fjord nous ouvrira les
bras pour le pique nique du midi, à l’intérieur. Il fait extrêmement beau, mais le
mercure est toujours à 13.
Ce dimanche sera une journée de liaison. On avance
un peu pour arriver dans la partie nord qui sera notre terrain de jeu pour une
dizaine de jours.
Bois flotté en pagaille sur les rives des fjords.
Sûrement des troncs perdus en provenance de la Scandinavie et de Russie.
Visite à l’église de Pingeyrar, en pierre de lave, égarée
au bord de la lagune de Hop. Bouh, c’est encore fermé.
Tant pis, une série de collines curieuses nous
attend un peu plus loin pour bivouaquer. Bizarre, bizarre. On dirait des petits
terrils, ou bien de grosses taupinières. Encore un phénomène géologique… mais
nous n’avons pas le début d’une explication pour celui-là ?
Je me répète sûrement mais c’est notre première journée
ensoleillée de bout en bout. Na, c’est re-dit !!
Fin de journée sur
une belle rencontre.
Voilà donc un petit topo sur le cheval islandais.
Le petit cheval islandais est réputé dans le monde équestre pour sa résistance et ses cinq allures. En plus du pas, du trop et du galop, il possède deux allures naturelles particulières : le tölt et l'amble. Le tölt est un pas rapide à 4 temps qui peut atteindre 30 à 40 km/h et qui est très confortable pour le cavalier. L'amble, plus rapide encore, est à deux temps, les deux jambes d'un même côté se déplaçant simultanément avec un temps de suspension.
Ne traitez jamais le cheval islandais de poney !!! Malgré leur petite taille de 1,25 à 1,45 m au garrot, ils supportent des charges de 90 kg.
Ils ont été importés de Norvège par les premiers colons au IXe et Xe siècle et ont constitué pendant des siècles le seul moyen de déplacement et de transport à travers le pays. A cause de l'interdiction d'importation dès 930, la race est restée pure et s'est parfaitement adaptée au terrain difficile et au climat islandais. Il n'y a aucune tare de consanguinité car la rigueur du climat s'est chargée d'opérer une sélection naturelle. Toutes les couleurs de robe sont représentées.
Les Islandais pratiquent beaucoup l'équitation, pour le plaisir et par nécessité. C'est en effet, à cheval, que les moutons sont rassemblés en septembre pour passer l'hiver à la ferme. Pendant l'été, ils broutent en liberté dans les pâturages et seul le cheval est capable d'aller les rechercher dans les coins les plus reculés et inaccessibles des montagnes.
A l'étranger, le cheval islandais est très prisé dans les concours d'équitation et d'allures mais un éleveur n'y enverra jamais ses meilleurs chevaux car une fois qu'ils quittent le sol islandais, c'est pour toujours. La loi islandaise interdit en effet leur retour pour éviter toute contamination par des maladies inexistantes en Islande. Triste exil pour un cheval qui a connu la liberté et les étendues sauvages.
Cheval de selle ou de bât, il vit entre 30 et 40 ans. Ils sont 75.000 en Islande et de plus en plus nombreux en Europe, surtout en Allemagne. En France, on trouve des élevages en Alsace depuis les années 60. Son entretien est facile car il vit dehors et se contente d'une nourriture maigre et frugale (herbe, foin et eau).
Le petit cheval islandais est réputé dans le monde équestre pour sa résistance et ses cinq allures. En plus du pas, du trop et du galop, il possède deux allures naturelles particulières : le tölt et l'amble. Le tölt est un pas rapide à 4 temps qui peut atteindre 30 à 40 km/h et qui est très confortable pour le cavalier. L'amble, plus rapide encore, est à deux temps, les deux jambes d'un même côté se déplaçant simultanément avec un temps de suspension.
Ne traitez jamais le cheval islandais de poney !!! Malgré leur petite taille de 1,25 à 1,45 m au garrot, ils supportent des charges de 90 kg.
Ils ont été importés de Norvège par les premiers colons au IXe et Xe siècle et ont constitué pendant des siècles le seul moyen de déplacement et de transport à travers le pays. A cause de l'interdiction d'importation dès 930, la race est restée pure et s'est parfaitement adaptée au terrain difficile et au climat islandais. Il n'y a aucune tare de consanguinité car la rigueur du climat s'est chargée d'opérer une sélection naturelle. Toutes les couleurs de robe sont représentées.
Les Islandais pratiquent beaucoup l'équitation, pour le plaisir et par nécessité. C'est en effet, à cheval, que les moutons sont rassemblés en septembre pour passer l'hiver à la ferme. Pendant l'été, ils broutent en liberté dans les pâturages et seul le cheval est capable d'aller les rechercher dans les coins les plus reculés et inaccessibles des montagnes.
A l'étranger, le cheval islandais est très prisé dans les concours d'équitation et d'allures mais un éleveur n'y enverra jamais ses meilleurs chevaux car une fois qu'ils quittent le sol islandais, c'est pour toujours. La loi islandaise interdit en effet leur retour pour éviter toute contamination par des maladies inexistantes en Islande. Triste exil pour un cheval qui a connu la liberté et les étendues sauvages.
Cheval de selle ou de bât, il vit entre 30 et 40 ans. Ils sont 75.000 en Islande et de plus en plus nombreux en Europe, surtout en Allemagne. En France, on trouve des élevages en Alsace depuis les années 60. Son entretien est facile car il vit dehors et se contente d'une nourriture maigre et frugale (herbe, foin et eau).
1 commentaire:
J'ai enfin pu rattraper ce long moment sans lecture.
Ces photos, elles sont magnifiques ... On n'ose imaginer la réalité.
J'ai cru comprendre que la Thalasso était en open-service ! pfff qu'allez vous pensez de nos mini piscines et bassins ridicules de bubbles "synthétiques" !!!
Profitez bien de vos rayon de soleil, mais faudrait quand meme pas en plus de nous envoyer des photos fantastiques ajouter que le temps est formidable !!!
On serait obligé de venir vous rejoindre
Merci pour ces images, j'y penserai ce soir en m'endormant !
bises
Christine T
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