3 juil. 2017

NOUS SOMMES A LA CAPITALE !

Reykjavik est la capitale la plus septentrionale au monde. Ça c’est dit !
C’est aussi une très petite capitale avec 230 000 âmes. Elle a reçu le statut de ville à la fin du 18ème alors que 200 personnes la peuplaient. Faut vous dire que c’est un viking qui s’est installé là dans les années 900 et qu’il l’avait déjà nommé ainsi ; ce qui veut dire, la baie des fumées.

Une courbe sur le nombre de touristes... quand même un peu inquiétante


Errant depuis 2 semaines dans la nature très généreuse de ce pays, nous arrivons à Reykjavik pas très motivés par la ville. Nous commençons par un tour d’horizon à partir du clocher de l’église protestante Hallgrimskirkja. Consacrée en 1986 sa façade rappelle les orgues basaltiques très présentes dans le pays. A propos d’orgue, celui-là est monumental avec plus de 5000 tuyaux. L’intérieur est d’une sobriété assez austère, mais les piliers élancés sont d’une grande pureté.





Ça dira quelque chose aux Nantais !

Vue de la haut, la ville est assez insignifiante. Seules les couleurs acidulées de quelques quartiers attirent l’œil. Pas de monuments remarquables. On a vu beaucoup mieux.






Lèche-vitrine oblige en passant par la rue commerçante de Laugadalur. Boutiques intéressantes pour certaines, énormément de pièges à touristes ; tout ça à des prix vraiment dissuasifs ! On ne fait que passer.




Reykjavik est bien dotée en musées. Mais là encore, pas très envie. Alors, on fait dans le facile et l’anecdotique. Notre choix se porte sur le Musée phallologique. Oui, oui, ça existe. Ici, à Reykjavik, et c’est unique au monde ! Rassurez-vous, il ne s’agit que de phallus d’animaux. Particulièrement étonnants par la taille quand il s’agit de grands cachalots ou de girafes. C’est quand même très spécialisé et sûrement très intéressant pour les élèves vétérinaires… pour nous, juste un sujet de curiosité.
 
Membres de cachalots 

... et celui de la girafe

Un tour dans le quartier du port nous permettra d’admirer une sculpture fantastique devenue un peu l’emblème de la ville : un drakkar superbement stylisé.




Un peu plus loin, moins à mon goût, le Harpa. Les Reykjavikois en sont très fiers. C’est un centre culturel et une salle de concert réputés. C’est sombre, comme les flancs des volcans, le basalte et les champs de lave. Les facettes de verre sensées sans doute apporter de la lumière ont du mal à réveiller cette noirceur. Alors, on imagine avec le soleil qui ne veut pas se montrer aujourd’hui !




Plus clair, les sculptures monumentales d’un artiste local et international, un certain Sveinsson qui a légué sa fabuleuse maison au musée qui honore son œuvre.



Cette journée, un peu terne, à mon goût de découvreuse, nous aura permis de goûter à la cuisine locale. D’abord une sorte de brandade de morue améliorée. Succulente. Et puis, au dîner, des harengs sur tartine de pain noir. Egalement délicieux. Nous prenons notre temps pour la dégustation car la quantité est inversement proportionnel aux prix. Pour vous dire, un plat unique ici coûte entre 20 et 30 €, et ce n’est pas de la grande cuisine quand même. L’occasion pour nous de côtoyer des islandais extrêmement sympathiques.
Promis, demain, nous retournons à nos économiques et savoureuses salades composées !!





Ce soir, nous nous payons le luxe de bivouaquer sur le parking de la grande église précédemment citée. Curieusement, tous les parkings du centre ville sont taxés par zone, sauf celui-là. Ça fait notre bonheur, dans un calme parfait.

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