Soleil soleil. L’église du village, blanche, seule,
éclaire le fond du fjord. Visite des vieilles fermes alentour.
Notre route nous mène à Hvalvik, où, là encore, une
coquette petite église nous attend. Elle a presque 200 ans. C’est juste l’heure
de l’ouverture. Le curé est là pour sonner les cloches, à la corde. L’intérieur
fait de lambris naturel est vraiment chaleureux. De minuscules bouquets de
fleurs naturelles trônent à chaque rangée de sièges. Ambiance.
Plus loin, le village de Gésadalur qui était
complètement isolé jusqu’en 2006, date à laquelle le tunnel a été creusé. Avant
cela, le ravitaillement arrivait par la mer malgré un accès hyper difficile.
Puis, un service hélicoptère avait été mis en place en 1983.
Encore un lieu grandiose. Un cirque de verdure. Une
cascade qui tombe à pic en mer en y traçant des cercles d’écume parfaits.
Promenade vivifiante.
Terminé la ballade. Faut penser à rentrer à la
capitale pour embarquer. En repartant, pause au lac d’eau douce de Midvalgur.
Dommage que nous n’ayons plus le temps d’en faire le tour pour le voir se jeter
en mer. De magnifiques cabanes de pêcheurs en pierre s’alignent sur ses
berges. Dernières photos.
Ramasseur de sable |
Cabanes de pêcheurs |
Nous choisissons une route verte, touristique,
agréable quoi. Au lieu de ça, cette route qui emprunte les sommets, nous plonge
dans un épais brouillard. Un mur blanc devant nous. Nos compagnons No-Mad
pensent s’être perdus. Que nenni. Nous les retrouvons en arrivant à Torshavn,
avec la visibilité retrouvée.
Ce dimanche après-midi, la « capitale »
est déserte. On ne croise pratiquement que des touristes en attente
d’embarquement. Les boutiques sont closes, même pour les souvenirs. Maisons
colorées et coquettes dans le quartier du port. Comme dans tous les villages
féroiens les habitations sont partout beaucoup plus belles qu’en Islande.
Notre dîner « de gala » avant le départ
se termine dans un snack. Même pas trouvé de fish and chips.
Les passagères montent dans le
bateau à 23h30. Les cabines ne sont pas prêtes à certains étages. Tout le monde
patiente dans les escaliers, par terre ; les bagages s’amoncellent. Je
plains les familles avec les enfants.
Enfin, la situation se débloque.
Nos chauffeurs arrivent.
Nous appareillons à 1h30 du
matin, enfin.
1 commentaire:
...un "Mac'Do" pour finir le périple : c'est pas terrible !!!
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