Grand soleil.
De bon matin, montée au Hverfell. Un imposant cratère
de 450 m de haut et de 1000 m de diamètre. On dirait un gros tas de cailloux,
creusé au milieu. Et au milieu, qu’est ce qu’il y a ? Un autre petit
volcan de caillasse aussi. Surprenant. C’est sympa, on en fait le tour par la
crête.
Hverfell vu de l'extérieur |
Un peu plus tard, à Hofdi au bord du lac, nous
cheminons sous le soleil parmi des colonnes de pierres noires. Il s’agit de
colonnes de lave. J’explique. Lors d’une éruption un tapis de lave a recouvert
un plan d’eau. Recouverte de lave, l’eau s’est mise à bouillir et à pousser la
lave en formations verticales. Enfin, l’eau a fini par refroidir la lave qui
est restée ainsi à l’état de colonnes. Étranges châteaux noirs dans une eau joliment
transparente.
Impressionnant, mais pacifique |
Nous retrouvons le même type de formations à
Dimmuborgir, toujours à l’ouest du lac. Là, c’est un capharnaüm. Blocs empilés,
enchevêtrés, superposés… un désordre minéral esthétiquement splendide. Il y a
même là une voûte presque gothique, en pierre de lave, qui est appelée l’église
tellement sa forme est quasi parfaite.
On ne quittera pas Myvatn sans faire un tour au
Nature-baths. Un plan d’eau lagon pour la baignade à 38°, comme au Blue Lagoon
de Reykjavik. Ça n’en a pas le charme. C’est 2 fois moins cher. Mais 45 euros
pour un bain… on préfère garder le doux souvenir de notre baignade dans la
nature .
Pas d’imagination ce soir, on retrouve avec plaisir
notre lieu de bivouac de la veille. On est bien !
Et puis, je vous ai pas dit. Au cours de nos
apéro-bières, nous nous régalons de toasts de kaviar !! Oui oui. Ici c’est
une institution. Des œufs de poissons (morue ou églefin) à tartiner sur du
rugbraud beurré. Le kaviar est vendu en tube et le rugbraud est un pain de
seigle moelleux et légèrement sucré. L’ensemble est, comment dire, un véritable
délice.
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