18 juil. 2017

PORTRAITS "FAUNIQUES"

JOURNEE DE LIAISON
Nous avons terminé notre exploration de Myvatn et de sa région, riche en phénomènes géologiques et en avifaune. Plein Est vers Egilsstadir.
En route, partout, mais vraiment partout où c’est possible, les fermiers sont à faire les foins pour préparer le long hiver des bêtes qui seront rentrées en septembre dans les étables et bergeries. Sachez qu’en Islande, en raison de la géologie, seulement 1 % des terres sont cultivées.

Nous faisons une incursion dans le village de Modrudalur, et encore une piste. C’est désertique au possible. Là, quelques jolies maisons plutôt récentes dont les soubassements sont en tourbe, à l’ancienne. Un embryon de site touristique pour aller randonner vers le Herdubreid (la montagne aux épaules larges) qui culmine à plus de 1800 m dans les parages. Neiges éternelles. Des nuages « chantilly » le chapeautent.




Et, là encore, une église lilliputienne, parfaitement entretenue. Y’a pourtant pas l’air d’avoir beaucoup d’âmes qui vivent ici… enfin, elle offre un moment de recueillement aux touristes, c’est déjà bien.




Notre pause à Egilsstadir sera technique. Courses, pleins eau et gasoil pour le camping-car, Wifi après une semaine 100 % nature. Nous récupérons aussi notre bouteille de gaz laissée il y a 5 semaines. Comme les embouts ne sont pas les mêmes en Islande, nous avons dû acheter une bouteille à l’arrivée. Tout est prévu, la station service identifie et garde nos bouteilles françaises jusqu’à notre retour. Service impeccable. François a même la surprise de récupérer l’équivalent de 40 € pour la consigne. Chouette.
Nous retournons vers le lac Lagarflot pour une soirée au bord d’une rivière. Tranquilles mais avec un peu le bourdon habituel de la « finitude » du voyage.
Pendant ce temps là, Christiane et Patrick sont partis découvrir un dernier fjord. Impossible pour nous, encore une piste annoncée difficile, incompatible avec notre Dutaco.

Une journée light, c’est l’occasion de vous faire découvrir quelques échantillons des volatiles rencontrés sur le sol islandais. Et ici, c’est vraiment impressionnant le nombre d’espèces nouvelles pour nous.


Galerie de portraits

Attention. Oiseaux prioritaires

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Courlis

Cygne chanteur

Eider à duvet

Bécasseau ?
Drôle d'oiseau

Grive mauvis

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Arlequin plongeur

Labbe parasite

Pluvier doré
Huîtrier pie

Guillemot de Troil

Macareux moine

Pingouin torda

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Barge à queue noire

Chevalier ganbette

Mouette tridactyle

Sterne arctique

Phalarope à bec étroit

Grèbe esclavon et ses petits bigarrés

Plongeon inbrin

Fou de bassan

Dans ce petit inventaire, il manque le plus important. Celui qui a été notre fil rouge pendant tout notre voyage. Je veux parler de la bécassine des marais. Nous avons découvert cet oiseau, qui est commun aussi chez nous. Mais jamais, nous ne l’avions observé. Avant de l’identifier, nous l’avions surnommé le « bombardier », à cause de son vol en piqué et du bruit qu’il produisait. Nous avons appris en cours de route que ce bruit est provoqué par l’échauffement des rémiges quand il descend à grande vitesse.
Tous les jours nous avons droit à son ballet musical… vraiment beaucoup trop rapide pour espérer le figer en vol sur une photo. Dommage, dommage.

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