JOURNEE DE LIAISON
Nous avons terminé notre exploration de Myvatn et
de sa région, riche en phénomènes géologiques et en avifaune. Plein Est vers
Egilsstadir.
En route, partout, mais vraiment partout où c’est
possible, les fermiers sont à faire les foins pour préparer le long hiver des
bêtes qui seront rentrées en septembre dans les étables et bergeries. Sachez
qu’en Islande, en raison de la géologie, seulement 1 % des terres sont
cultivées.
Nous faisons une incursion dans le village de
Modrudalur, et encore une piste. C’est désertique au possible. Là, quelques jolies
maisons plutôt récentes dont les soubassements sont en tourbe, à l’ancienne. Un
embryon de site touristique pour aller randonner vers le Herdubreid (la
montagne aux épaules larges) qui culmine à plus de 1800 m dans les parages.
Neiges éternelles. Des nuages « chantilly » le chapeautent.
Et, là encore, une église lilliputienne,
parfaitement entretenue. Y’a pourtant pas l’air d’avoir beaucoup d’âmes qui
vivent ici… enfin, elle offre un moment de recueillement aux touristes, c’est
déjà bien.
Notre pause à Egilsstadir sera technique. Courses,
pleins eau et gasoil pour le camping-car, Wifi après une semaine 100 % nature.
Nous récupérons aussi notre bouteille de gaz laissée il y a 5 semaines. Comme
les embouts ne sont pas les mêmes en Islande, nous avons dû acheter une
bouteille à l’arrivée. Tout est prévu, la station service identifie et garde
nos bouteilles françaises jusqu’à notre retour. Service impeccable. François a
même la surprise de récupérer l’équivalent de 40 € pour la consigne. Chouette.
Nous retournons vers le lac Lagarflot pour une
soirée au bord d’une rivière. Tranquilles mais avec un peu le bourdon habituel
de la « finitude » du voyage.
Pendant ce temps là, Christiane et Patrick sont
partis découvrir un dernier fjord. Impossible pour nous, encore une piste annoncée
difficile, incompatible avec notre Dutaco.
Une journée light, c’est
l’occasion de vous faire découvrir quelques échantillons des volatiles
rencontrés sur le sol islandais. Et ici, c’est vraiment impressionnant le
nombre d’espèces nouvelles pour nous.
Galerie de portraits
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Attention. Oiseaux prioritaires |
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? |
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Courlis |
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Cygne chanteur |
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Eider à duvet |
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Bécasseau ? |
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Drôle d'oiseau |
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Grive mauvis |
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? |
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Arlequin plongeur |
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Labbe parasite |
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Pluvier doré |
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Huîtrier pie |
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Guillemot de Troil |
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Macareux moine |
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Pingouin torda |
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? |
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Barge à queue noire |
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Chevalier ganbette |
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Mouette tridactyle |
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Sterne arctique |
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Phalarope à bec étroit |
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Grèbe esclavon et ses petits bigarrés |
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Plongeon inbrin |
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Fou de bassan |
Dans ce petit inventaire, il manque le plus
important. Celui qui a été notre fil rouge pendant tout notre voyage. Je veux
parler de la bécassine des marais. Nous avons découvert cet oiseau, qui est
commun aussi chez nous. Mais jamais, nous ne l’avions observé. Avant de
l’identifier, nous l’avions surnommé le « bombardier », à cause de
son vol en piqué et du bruit qu’il produisait. Nous avons appris en cours de
route que ce bruit est provoqué par l’échauffement des rémiges quand il descend
à grande vitesse.
Tous les jours nous avons droit à son ballet
musical… vraiment beaucoup trop rapide pour espérer le figer en vol sur une
photo. Dommage, dommage.
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