A Klaksvik, étape ravitaillement et tout le
« toutim ».
Un passage à l’église érigée, mi-20ème en souvenir
de Christian X roi du Danemark et des victimes de la 2ème guerre
mondiale. Une élégante fresque aux tons pastels emplit le fond du chœur. Comme
à chaque fois, une personne est là pour s’assurer du respect des lieux qui sont
toujours impeccables.
Rencontre avec 2 sculptures originales.
Nous nous acquittons du péage du tunnel que nous
avons emprunté hier pour passer de l’île Esturoy à l’île Bordoy. Tunnel de 7 km
sous la montagne et sous la mer. Ça fait bizarre une forte pente dans le
tunnel.
Il nous faut donc payer l’aller-retour 100
couronnes danoises (13 €). Il suffit de se présenter à n’importe quelle
station-service qui nous donne un reçu à présenter en cas de contrôle. Qui
contrôle ? Ce qui est sûr c’est que nous sommes flashés à l’entrée du
tunnel.
Notre route passe aussi par deux tunnels sinistres à une seule voie, comme en Islande. On a vite hâte d’en sortir !
Après l’île du nord de Nordoyggjar, nous voici sur
Esturoy. Au détour d’une baie, nous tombons sous le charme d’un village
multicolore, Funningur. C’est samedi, tout le village est dans les champs.
Objectif foin, foin, foin !
Apparemment la coupe se fait quand même avec une
faux mécanique. Mais vu la petite dimension des parcelles, la fenaison et le
ramassage sont manuels. Ici, pas de balles de foin énormes. Pour sécher,
l’herbe est installée à cheval sur des fils tendus puis recouverte d’un filet.
Très chouette dans le paysage, mais quel travail !
Aujourd’hui, c’est grand soleil. Les jours sont
longs. Mais, une de nos questions reste toujours sans réponse : que deviennent
ces gens l’hiver ; dans un village de quelques dizaines de maisons ;
au bout du monde ; avec des routes d’accès incertaines ? C’est vrai,
la mer est ici aussi un moyen de transport. Les distances sont courtes entre
les îles.
Ce qui est sûr, malgré l’immense beauté des lieux,
c’est que je ne m’y vois pas du tout.
Toute autre ambiance au village de Gjogv. 100 %
touristique. Les maisons et la route buttent sur un minuscule port enserré
entre deux falaises au-dessus d’une ria à l’eau étincelante. La pente est si raide
pour y descendre, que les pêcheurs y ont installé des cales en bois avec un treuil
pour pouvoir remonter leurs caisses de poissons au village.
Près du ruisseau-torrent qui s’infiltre entre les
maisons, des familles piquent-niquent. Un petit plan d’eau calé par des pierres
sert de piscine aux enfants, tout habillés qui « naviguent » sur des
gonflables ou des petits radeaux confectionnés avec de gros bidons (comme nous
il y a quelques années !).
Vêtements de laine et yeux bleus... une constante ici |
C’est paradisiaque, bien que nous ne soyons pas
dupes. La majorité des maisons d’ici ont été retapées traditionnellement pour
faire joli dans le paysage.
Avant le port d’Eidi, nous admirons le point
culminant des Féroé. Les paysages sont assez uniformes mais grandioses. Les
nuages jouent avec les sommets. La mer est là au pied de toutes ces montagnes,
comme un tapis bleu éblouissant. Le soleil nous gâte.
En fin de journée nous traversons l’île de Streymoy
par le nord pour rejoindre le minuscule village de Saksun, au bout d’une gorge
étroite, qui fera notre fond d’écran ce soir. Nous nous faisons le plus discret
possible sur le parking désert à l’entrée du village : pas de panneau
d’interdiction de stationner la nuit.
1 commentaire:
Merci à vous pour ce beau voyage qui nous en a mis plein les yeux, avec les descriptions, nous manquent les bruits, les parfums, mais... pas le froid bien calée devant l'écran dans notre climat tempéré sauf pendant un certain temps mais je ne me plains pas
Bisous et bon retour
Annie
Enregistrer un commentaire