22 juil. 2017

VILLAGES AUTHENTIQUES

A Klaksvik, étape ravitaillement et tout le « toutim ».
Un passage à l’église érigée, mi-20ème en souvenir de Christian X roi du Danemark et des victimes de la 2ème guerre mondiale. Une élégante fresque aux tons pastels emplit le fond du chœur. Comme à chaque fois, une personne est là pour s’assurer du respect des lieux qui sont toujours impeccables.



Rencontre avec 2 sculptures originales.




Nous nous acquittons du péage du tunnel que nous avons emprunté hier pour passer de l’île Esturoy à l’île Bordoy. Tunnel de 7 km sous la montagne et sous la mer. Ça fait bizarre une forte pente dans le tunnel.
Il nous faut donc payer l’aller-retour 100 couronnes danoises (13 €). Il suffit de se présenter à n’importe quelle station-service qui nous donne un reçu à présenter en cas de contrôle. Qui contrôle ? Ce qui est sûr c’est que nous sommes flashés à l’entrée du tunnel.

Notre route passe aussi par deux tunnels sinistres à une seule voie, comme en Islande. On a vite hâte d’en sortir !

Après l’île du nord de Nordoyggjar, nous voici sur Esturoy. Au détour d’une baie, nous tombons sous le charme d’un village multicolore, Funningur. C’est samedi, tout le village est dans les champs. Objectif foin, foin, foin !




Apparemment la coupe se fait quand même avec une faux mécanique. Mais vu la petite dimension des parcelles, la fenaison et le ramassage sont manuels. Ici, pas de balles de foin énormes. Pour sécher, l’herbe est installée à cheval sur des fils tendus puis recouverte d’un filet. Très chouette dans le paysage, mais quel travail !






Aujourd’hui, c’est grand soleil. Les jours sont longs. Mais, une de nos questions reste toujours sans réponse : que deviennent ces gens l’hiver ; dans un village de quelques dizaines de maisons ; au bout du monde ; avec des routes d’accès incertaines ? C’est vrai, la mer est ici aussi un moyen de transport. Les distances sont courtes entre les îles.
Ce qui est sûr, malgré l’immense beauté des lieux, c’est que je ne m’y vois pas du tout.

Toute autre ambiance au village de Gjogv. 100 % touristique. Les maisons et la route buttent sur un minuscule port enserré entre deux falaises au-dessus d’une ria à l’eau étincelante. La pente est si raide pour y descendre, que les pêcheurs y ont installé des cales en bois avec un treuil pour pouvoir remonter leurs caisses de poissons au village.

Près du ruisseau-torrent qui s’infiltre entre les maisons, des familles piquent-niquent. Un petit plan d’eau calé par des pierres sert de piscine aux enfants, tout habillés qui « naviguent » sur des gonflables ou des petits radeaux confectionnés avec de gros bidons (comme nous il y a quelques années !).

Vêtements de laine et yeux bleus... une constante ici

C’est paradisiaque, bien que nous ne soyons pas dupes. La majorité des maisons d’ici ont été retapées traditionnellement pour faire joli dans le paysage.


Avant le port d’Eidi, nous admirons le point culminant des Féroé. Les paysages sont assez uniformes mais grandioses. Les nuages jouent avec les sommets. La mer est là au pied de toutes ces montagnes, comme un tapis bleu éblouissant. Le soleil nous gâte.

Point culminant féroien - 880 m -


En fin de journée nous traversons l’île de Streymoy par le nord pour rejoindre le minuscule village de Saksun, au bout d’une gorge étroite, qui fera notre fond d’écran ce soir. Nous nous faisons le plus discret possible sur le parking désert à l’entrée du village : pas de panneau d’interdiction de stationner la nuit.

1 commentaire:

Annie a dit…

Merci à vous pour ce beau voyage qui nous en a mis plein les yeux, avec les descriptions, nous manquent les bruits, les parfums, mais... pas le froid bien calée devant l'écran dans notre climat tempéré sauf pendant un certain temps mais je ne me plains pas
Bisous et bon retour
Annie