2 juil. 2017

ON ENLEVE UNE COUCHE !

Dès le réveil le soleil nous « oblige » à enlever une couche de vêtements. Pas de réjouissance, on en a 2 quand même ! Comme dit le dicton, en juillet, ne quitte pas ton gilet…
De notre bivouac de bord de mer, nous avons en ligne de mire la minuscule église de Hvalnes en pierre de lave.



Notre route nous fait passer par les charmants phares de Garoskagi près d’où s’étale une immense plage de sable blond, la première pour nous sur le sol islandais.


Comme dans beaucoup de régions, les fermes et habitations, souvent à toit de tôle en couleur, semblent posées dans le paysage. Les gens d’ici ne sont pas gênés par les voisins, tant ils ont mis de la distance entre leurs maisons. Maisons qu’ils ne semblent pas quitter beaucoup. Pas vraiment de jardins. Personne dehors, même pas les enfants. On en aura une illustration plus tard au port de Keflavik pratiquement désert en ce dimanche après-midi. Pourtant, le front de mer est parfaitement aménagé… et il fait beau !  Les islandais aiment leur intérieur. On peut les comprendre quand l’hiver dure 6 mois avec des nuits à rallonge.



Surprise à Sandgerdi. Le musée propose une grande exposition sur Jean-Baptise Charcot, l’homme du Pourquoi-pas ? qui s’est abîmé dans les eaux islandaises, non loin d’ici, en 1936. Biographie, photos, écrits, vidéos… en français, s’il vous plaît. Un tour d’horizon complet sur ce grand navigateur-explorateur. Très instructif.



Avant de rejoindre notre bivouac du soir au splendide lac de Klefartvan, nous photographions d’horribles têtes de poissons qui sèchent (au soleil… pff pff) sur d’immenses tréteaux de bois. Puant, mais impressionnant vu le nombre. On ne peut que supposer ce que deviennent ces lambeaux de morue… sans doute de la farine ?




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