Un mois que nous divaguons.
Jamais eu si froid dans la kasbah. Au réveil 13,2°.
Longtemps que nous n’avions pas mis le chauffage ; on s’habitue au
climat ! Dehors c’est 6° avec un vent, je vous dis pas.
Nous rebroussons chemin par les pistes dans la
brume. Ambiance cotonneuse dans des immensités désertes. Au fjord d’après,
soleil revenu, nous retrouvons des eaux cristallines.
Pause à Patreckfjordur (si vous avez suivi notre
topo sur la langue islandaise ça veut dire le fjord de Patrick). En fait, ça a
longtemps été une base pour des pêcheurs français. Village qui serait resté au
stade de « banal » si nous n’y avions trouvé une poissonnerie d’un
genre nouveau pour nous.
Une affichette sur le bord de la rue indique une
vente de poissons frais. Nous découvrons un petit barnum avec frigo où sont
stockés les poissons en question, emballés sous vide. Pas de vendeur ni de
caisse enregistreuse. Sur une table attenante, une boîte en métal, fermée à
clé, sert à recueillir le montant des achats que nous faisons. Il nous reste à
consigner notre identité, le nom du poisson acheté et son prix sur un cahier ad
hoc.
Y’a que les islandais capables de faire ça ; d’autant que le prix du poisson n’est pas celui d’un bouton de culotte (comme aurait dit ma chère maman). A la fin de la journée, la somme contenue dans la boîte doit être coquette… et c’est ouvert à tout vent. Preuve que confiance et honnêteté ont encore sens de valeurs ici.
Y’a que les islandais capables de faire ça ; d’autant que le prix du poisson n’est pas celui d’un bouton de culotte (comme aurait dit ma chère maman). A la fin de la journée, la somme contenue dans la boîte doit être coquette… et c’est ouvert à tout vent. Preuve que confiance et honnêteté ont encore sens de valeurs ici.
Ravis de repartir avec du poisson frais (luda en islandais, halibut en anglais – on
traduira plus tard) et puis une soupe de poisson locale. Hmmm…
Un fjord, un plateau, un fjord, un plateau… tiens,
un village… D’abord Talknafjordur pour un arrêt ravitaillement, puis
Bildudalur, joli port, pour un déjeuner sur les quais.
C’en est presque fini de notre petit tour dans les fjords de l’ouest, si attachants. Heureusement, dans le fin fond du Reykjakfjordur, une chaude surprise. Il y a là, une minuscule piscine d’eau à 38°. Et puis un peu plus haut sur le ruisseau, un bassin entouré de pierres avec une eau à 45°. Chouette. On n’hésite pas une seconde, sauf Christiane qui peine à quitter ses 2 doudounes, par 12°, pour enfiler le maillot de bain. On teste les 2 bassins, même si à 45° la peau rougit après quelques minutes !! Chaleur, douceur… c’est réellement un moment délicieux, face aux plateaux qui cernent le fjord.
Superbement réchauffés, nous arpentons encore de
longs kilomètres de pistes qui nous offrent des vues plongeantes sur une mer
transparente. Un camaïeu de bleus étincelants.
Encore une fois, notre bivouac nous fera profiter
en direct de ces panoramas fantastiques.
1 commentaire:
Bonjour,
C'est toujours avec beaucoup de plaisir que nous lisons vos aventures en Islande.
Vos commentaires sont instructifs, amusants, distrayants. Les photos sont là comme des preuves de vos découvertes, de votre admiration pour la beauté qui vous entoure.
Nos enfants se sont envolés hier, pour vivre 15 jours au pays des jours sans fin, l'Islande.
J'espère qu'ils rentreront à St Sébastien heureux de ce beau voyage. Nos 3 petits-enfants étaient très impatients de découvrir ce pays de contrastes, glaciers, volcans, neige peut-être et bain dans des sources d'eau chaude.
Amitiés à vous, les grands-parents de Lucien que j'ai eu le plaisir de garder, Marie Jo Simon
Enregistrer un commentaire